Un mauvais entretien des locaux favorise le développement de bactéries, parasites et virus, augmentant ainsi le risque d’infection.
Dans l’activité funéraire, l’hygiène est donc primordiale pour prévenir des infections et limiter les contaminations.
Même si un médecin a constaté le décès, il ne faut pas minimiser la présence de risques car il n’a pas consulté le dossier médical du défunt. La première barrière est donc un nettoyage régulier des locaux et leur désinfection après chaque opération.
De ce fait, l’entreprise doit fournir des solutions hydroalcooliques pour une désinfection fréquente des mains, un kit de désinfection, des vestiaires à double compartiment et des douches (art. R.4228-6).
Les autres causes de ce type de risques peuvent se dérouler lors de la suture de la bouche, une exhumation ou lors des soins sur le défunt. Les plus exposés à ces risques sont les thanatopracteurs et les agents en charge de la fermeture de la bouche. Ils peuvent se piquer, se couper, ou recevoir des projections sur le visage et les muqueuses.
Concernant le risque biologique, un corps est une source de contamination microbienne. Dans ses urines, il peut y avoir la présence des virus des hépatites A et B, dans ses poumons la tuberculose, etc. Le danger est que la plupart des bactéries résistent quelques jours après le décès, ainsi le bacille de Koch survit 15 jours. C’est pourquoi il est important d’être muni des équipements adéquats dans une salle adaptée avec un bon éclairage.
Suite aux effets sur la santé, la formation à ces risques est essentielle pour acquérir les bonnes habitudes pour s’en prémunir (art. R.4425-6 et décret n°95-653). En cas d’accident d’exposition au sang (AES), l’entreprise doit s’appuyer sur sa procédure qui doit être affichée (art. R.4425-1), puis doit informer le médecin du travail.
Un conseil : Pensez à vérifier les filtres d’aération dans les locaux. S’ils sont encrassés, ils sont une source de pollution de l’air intérieur.